Thursday, October 27, 2011

The purpose of writing vs NaNoWriMo

October is at an end and November is right in my face, remembering me that it is time for another crazy 30 days to write a new novel.

Writing is a very important moment for me for it is a mean of extracting a story and put it in a form that will be understandable by others. It will be out of my own private garden and pushed into a mean that can be seen by others. Of course, I need to publish the story for the world to read it but it would be at a single click of sending it to the world. It would be possible to pass a whole story to thousands of people. 

It's actually a very great commitment to myself because I agree to express that story. For me, it is as important as sending an email to a client, writing a technical document for a developer, create a presentation on prezi or writing a post-it on the team's board.

So now I will write, what at least 100K words again? This is a lot of email and about 20 000 post-it! That's crazy! How can I bare to to render such a story, even if it is only in a word document? It cannot just stay there and wait for ever? Imagine if I had 20 000 post-it on my desk and just say to people: "Nah, I won't put them on the board. It was just a crazy idea I had for a month."

I could not bare the looks of people, the mental issue I would have to live with such a number of post-it on my desk, not to mention the people responsible to clean the office and my boss asking me why I used 20 000 post-it. I would have to store them away and force myself not to look at them and kick them back in place each time I would trip on a sticky pile of them.

So why would I agree to keep a 100K words novel in a folder somewhere in "My Documents"? I has to have a purpose. I has to be used. If I decided to write it, it means it had a value and than value could be to acheive a personal goal of just writing them but it can't be only that for me. When I write, I do it because other have value in what I write too. Why would I write an email to explain something to a client if it had no value? They would just ditch it away, or worst, tell me they don't want to have these kind of email any more.
am I writing novels for people? 
Well, yes! 

Of course I first write them for me. It gives me a great sens of accomplishment and also helps me to understand my own version of a story. I don't have all the novel in my head at all times. I have flashes, scenes, characters, general events and other bits of information but the whole novel is still a mystery. Even the ones that are already written! I can't remember all the details and it would not surprise me if I was to modify a whole part of it in the process. 

So, writing is for me an expression of my imagination, feelings and knowledge that I cannot just leave there for a future discovery by someone or just lose everything due to a hard drive crash. I am kind of committing myself to publish here. I still don't know when or how but I will. It is a goal, no, a purpose I have when I write. 
And now, back to that crazy month of November where we will create a novel for the world. And the best part is that it will be a fun adventure based on friendship, caffeine, sugar, lack of sleep, back pain, courage and laughing.

Hope to see you soon!

Wednesday, October 12, 2011

NaNoWriMo - C'est imminent !



Oui ! NaNoWriMo (National Novel Writing Month) est de retour pour l'édition 2011 !

Pour une 13e année, l'Office of Letters and Light organise ce défi, maintenant international, qui est d'écrire un roman de 50 000 mots (minimum!) en 30 jours; soit durant le mois de novembre.

Pour ma part, ce sera une 5e participation et comme à chaque fois, c'est avec enthousiasme que je me prépare à participer à ce défi. N'allez pas croire qu'écrire 50 000 mots en un mois est une tâche facile et non plus impossible ! Il y a eu plus de 200 500 participants mondialement l'an dernier et il y en aurait sûrement encore plus cette année. De ce nombre, 37 500 ont réussi le défi. En 2010, il y a eu 2 872 682 109 mots écrits en un seul mois parmi les participants de ce défi.

Incroyable ! Mais vrai !

Chers Québécois, sachez que cet événement est à votre portée. 96 personnes de la région de la ville de Québec on participé l'an dernier et nous en attendons encore plus en 2011. Comme la majorité des wrimos*, nous sommes un groupe dynamique et extrêmement motivé dans cet événement. En plus d'écrire conjointement 2 597 818 mots l'an passé, nous avons des rencontres chaque semaine pour nous motiver, nous épauler, décompresser, consommer du sucre et de la caféine en quantité dérisoire et aussi écrire en groupe à l'aide d'orgies de mots. Ces désormais légendaires orgies consistent bien sûr à écrire le plus de mots, individuellement, en un temps donné; exemple en 20 minutes.

Vous avez une histoire en tête ? Une histoire inachevée ? Une envie d'écrire un roman ? C'est le moment parfait pour vous lancer dans cette aventure qui vous donnera la possibilité d'avoir un brouillon complet de cette idée qui pourrait très bien se retrouver un jour sur les tablettes de votre librairie préférée.

Comme dit si bien Chris Baty : The world needs your novel.

Aucun prix à gagner outre la satisfaction et le sentiment d'accomplissement personnel.

Je vous invite donc à vous inscrire sur le site de NaNoWriMo, à venir faire votre tour sur le forum de la région et bien sûr de venir rencontrer les autres participants lors du lancement officiel de Québec qui aura lieu à la fin octobre. Les détails sont à venir sur le forum de la région.

Soyez-y !


*wrimos: surnom donner aux participants de NaNoWriMo.

Friday, October 7, 2011

L'art du déséquilibre

J'ai remplacé comme professeur lors du cours d'aikido du jeudi soir. C'est toujours intéressant d'enseigner à un groupe différent que celui du lundi. Ça me permet de tester mon enseignement sur d'autres personnes et voir les résultats. Encore une fois, j'ai axé sur le déséquilibre. J'ai compris que beaucoup (moi inclus) ont de la difficulté avec des techniques, mais ce n'est pas parce qu'ils ne connaissent pas la technique. Au contraire, ils la connaissent bien et savent parfaitement comment l'exécuter.

Le problème se situe avant la technique.

Afin de maîtriser quelqu'un, ou de le faire tomber, il y a trois portions à inclure : esquive, déséquilibre, technique. L'esquive est rarement oubliée. Si on l'oublie, on reçoit le coup et on s'en souvient facilement par la suite. La technique, difficile encore de ne pas en tenir compte, car elle porte un joli nom en japonais propre à chaque technique, elle comporte des variantes et des mouvements qui sont clairement visibles.

Qu'en est-il du déséquilibre? Il porte aussi un nom en japonais: kuzushi. Il possède aussi une subtilité présente dans chaque technique et rend le uke (partenaire) dans un état d'inconfort qui est profitable à tori (la personne exécutant la technique). Cependant, je vois ce déséquilibre poussé à l'écart ou encore plus décevant : fait, mais non utilisé.

Mais qu'est-ce que le déséquilibre ? Comment le reconnaître ? Comment s'assurer qu'il est bien fait ?



Le déséquilibre est défini comme une "absence d'équilibre" et l'équilibre par un "état de repos d'un corps soumis à des forces égales et contraires qui s'annulent. État d'un corps qui se tient debout. Stabilité. Harmonie. Calme, pondération, mesure." Le déséquilibre est donc lorsque le corps est soumis à des forces inégales, ne se tient pas debout (ou difficulté à), est en mouvement (instabilité), est discordant, en manque de contrôle.

Il est facile que reconnaître le déséquilibre dans la vie de tous les jours. Que se soit l'hiver lorsqu'on glisse sur le trottoir, qu'on est accroché en marchant ou que l'autobus tourne tandis qu'on est debout. En fait, on combat constamment le déséquilibre tous les jours. Marcher est un acte de déséquilibre contrôlé, courir, faire du vélo, baseball, tennis, soccer, gymnastic, etc.. Tout ce qui contrevient à la notion d'équilibre est donc du déséquilibre. Lorsque contrôlé, il n'est pas vu comme contraire au calme et à l'harmonie.

Pourtant, nous ne contrôlons pas tous les déséquilibres. On tombe, on perd pied, on échappe quelque chose, on tente de se rattraper. Une personne en déséquilibre cherchera automatiquement à retrouver cet équilibre. Le corps le fait tout seul. C'est dans cette zone d'inconfort que nous voulons allez dans l'aikido.

Une personne est en équilibre lorsque son centre de gravité dépasse le cône de stabilité. Le cône de stabilité est la zone où le corps peut se mouvoir (gauche, droite, avant, arrière) sans avoir à déplacer une jambe, par exemple. Tant que le centre de gravité sera dans cette zone, le corps restera en équilibre. Aussitôt qu'il sort de cette zone, il y a déséquilibre et le corps réagira pour se rééquilibré; soit en déplaçant son cône de stabilité. Une fois le centre de gravité dans une zone confortable, l'équilibre est rétablie.

Afin de faire tomber quelqu'un, il faut créer l'opportunité, par l'esquive, de déplacer le centre de gravité en dehors du cône de stabilité et le plus important, de le maintenir en permanence en dehors de ce cône. La seconde portions est donc de maintenir le déséquilibre plus que de le créer. Tant que le partenaire sera dans cette position, il sera vulnérable et soumis au contrôle d'une clé.

De ce fait, toutes techniques devient beaucoup plus efficace, plus facile et surtout avec un moindre effort, lorsque le partenaire est déséquilibré. Il n'est donc pas nécessaire de compenser avec de la force, qui sera automatiquement donnée à notre partenaire.